le tachahoud

Sujets relatifs à la pratique de la prière.

le tachahoud

Message 18 Octobre 2010, 15:06

salamouleikoum mes frères et sœurs

le tachahoud est pratiqué déferrement par les gens: certaines personnes bouge l'index de haut en bas ( c'est ce que je fais), d'autre ne bouge pas l'index et enfin d'autre ne font rien de cela.
Donc je voudrais savoir si vous savez qu'elle la meilleure façon de le faire et surtout si vous savez comment faisait le prophète Mohammed ( SWS) avec une preuve si possible.
merci d'avance.
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Re: le tachahoud

Message 19 Octobre 2010, 11:15

walaykum salam
Voici la description compléte de la priére du Prophéte(saws) faite par Cheikh IBN BAZ. Vous y trouverez une réponse à votre question et d'autres points aussi importants et trés instructifs.

Au Nom d’Allah le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux
Louange à Allah et que la prière et le salut soient sur le serviteur et le Messager d’Allah, Muhammad,
sa famille et ses Compagnons.
J’adresse ces quelques paroles à tout musulman et musulmane pour expli­quer comment le Prophète (e) accomplissait la prière, afin qu’ils fournissent des efforts pour se conformer aux actes du Prophète, [mettant ainsi en pratique] sa parole, après en avoir pris connais­sance :

)صَلُّوا كَمَا رَأَيتُمُوني أُصَلِّي(

« Priez comme vous m’avez vu le faire. »[1]

1- Il faut d’abord faire les ablutions avec le plus grand soin, c’est-à-dire comme Allah Y l’a prescrit dans Sa parole :

)يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِذَا قُمْتُمْ إِلَى الصَّلاةِ فَاغْسِلُوا وُجُوهَكُمْ وَأَيْدِيَكُمْ إِلَى الْمَرَافِقِ وَامْسَحُوا بِرُءُوسِكُمْ وَأَرْجُلَكُمْ إِلَى الْكَعْبَيْنِ(

« Ô vous qui avez cru ! Quand vous vous levez pour la prière, lavez-vous le visage et les mains jusqu’aux coudes, passez-vous les mains sur la tête et [lavez-vous] les pieds jusqu’aux chevilles. »[2]
… Et selon la parole du Prophète (e) :

) لا تُقْبَلُ صَلاةٌ بِغَيرِ طَهُور وَلا صَدَقَةٌ مِن غَلُول (

« La prière sans ablutions et l’aumône provenant d’un escroc ne sont pas acceptées. »[3]
2- La personne qui veut prier se dirige, où qu’elle se trouve, en direction de la Qiblah (c’est-à-dire la Mecque ou Al-Kacabah) et lui fait face de tout son corps, en ayant l’intention dans son cœur de faire la prière, qu’elle soit obligatoire ou surérogatoire. Elle ne doit pas prononcer l’intention, ceci n’est pas permis ; c’est une innovation (Bidcah) car le Prophète (e) ne l’a jamais fait, ni ses Compagnons – qu’Allah les agrée.
Il est recommandé de mettre un objet devant soi, en direction duquel on prie, (pour empêcher les gens de passer), que l’on préside la prière ou que l’on prie seul, en application de l’ordre du Prophète (e).

3- On prononce la première formule de grandeur de son Seigneur (Takbîr) qui est le Takbîratu-l-Ihrâm :

(اللهُ أَكْبَر)

(Allâhu ‘Akbar)

« Allah est le Plus Grand », en fixant le regard vers l’endroit de la prosternation.

4- On lève les deux mains, au moment du Takbîr, parfois au niveau des épaules, parfois au niveau des oreilles.

5- On place les mains sur la poitrine, en posant la main droite sur la main gauche, le poignet et l’avant-bras, tel que c’est mentionné dans un hadith rapporté par Wâ’il Ibn Hujr, et Qubaysah Ibn Hulub At-Tâ’îy selon son père – qu’Allah les agrée.

6- Prononcer l’invocation d’ouverture fait partie de la tradition du Prophète (Sunnah) :

( اللَّهُمَّ بَاعِدْ بَيْني وَ بَيْنَ خَطَايَاي كَمَا بَاعَدْتَ بَيْنَ المَشْرِقِ وَ المَغْرِبِ , اللَّهُمَّ نَقِّني مِنْ خَطَايَاي كَمَا يُنَقَّى الثَّوْبُ الاَبْيَضُ مِنَ الدَّنَسِ , اللَّهُمَّ اغْسِلْني مِنْ خَطَايَاي بِالمَاءِ وَ الثَّلْجِ وَ البَرَد)

‎ « Ô Allah ! Eloigne de moi mes péchés comme tu as éloigné l’orient de l’occident. Ô Allah ! Purifie-moi de mes péchés comme on nettoie le vêtement blanc de sa saleté. Ô Allah ! Purifie-moi de mes péchés avec l’eau, la neige et la grêle. »[4]
Si on veut, on peut dire à la place :

( سُبْحَانَكَ اللَّهُمَّ وَ بِحَمْدِكَ وَتَبَارَكَ اسْمُكَ وَتَعالَى جَدُّكَ وَلا إِلَـهَ غَيْرُكَ )
« Gloire et pureté à Toi, ô Allah, et à Toi la louange. Que ton Nom soit béni et Ta Majesté soit élevée, et il n’y a pas d’autre divinité [digne d’adoration] en dehors de Toi. »

(Subhânak Allâhumma wa Bihamdika wa Tabâraka-Smuka, wa Tacâla Jadduka wa lâ Ilâha Ghayruk)

Il est confirmé que le Prophète (e) a pronon­cées ces deux formules. Si on souhaite prononcer d’autres invo­cations rapportées de manière sûre du Prophète (e), il n’y pas de mal. Et si on prononce de temps en temps celle-ci et de temps en temps, celle-là, c’est préférable car c’est se conformer encore plus aux actes du Prophète.
Puis, on dit :

(أَعُوذُ بِاللهِ مِنَ الشَّيْطَانِ الرَّجِيْمِ بِسْمِ اللهِ الرَّحمَنِ الرَّحِيم)

« Je me mets sous la protection d’Allah contre Satan le lapidé. Au Nom d’Allah le Tout Misé­ricordieux, le Très Miséricordieux. »
(Acûdhu billâhi minash-Shaytân ir-Rajîm, Bismillah ir-Rahmân ir-Rahîm.)

Ensuite, on récite la sourate Al-Fâtihah (Le Prologue) selon la parole du Prophète (e) :

(لاَ صَلاةَ لِمَنْ لمَ يَقرَأُ بِفَاتِحَةِ الكِتَاب)

« Pas de prière pour celui qui ne récite pas le premier chapitre du Coran [c.-à-d. Al-Fâtihah]. »

Puis, on dit, après cette récitation : (آمِين) (Âmîn) à voix haute dans les prières à voix haute, et à voix basse, dans les prières à voix basse.

On récite ensuite (une sourate ou un passage) du Coran. Il est préférable que l’on récite, dans les prières du Zhuhr, de l’Asr, et de l’Ishâ’, les sourates moyennes, dans le Fajr, les sourates les plus longues, et dans le Maghrib, les plus courtes. Mais, parfois au cours de cette dernière prière, on peut réciter des sourates longues ou moyennes, comme l’a fait le Prophète (e). Il est religieusement correct que la prière de l’Asr soit plus courte que celle du Zhuhr.

7- On s’incline ensuite en prononçant le Takbîr (Allâhu ‘Akbar), tout en levant les mains au niveau des épaules ou des oreilles. [Une fois incliné,] Il faut que la tête soit dans le prolongement du dos, les mains sur les genoux, les doigts écartés ; on marque un temps d’arrêt en disant :

( سُبْحَانَ رَبيَ العَظِيم )

« Gloire et pureté à mon Seigneur le Très Grand. »
(Subhâna Rabbiy-al-cAzhîm)

Il est préférable de répéter cette formule trois fois ou plus.
Il est recommandé d’ajouter ceci :

(سُبْحَانَكَ اللَّهُمَّ رَبَّنَا وَبِحَمْدِكَ اللَّهُمَّ اغْفِرْ لي )

« Gloire et pureté à Toi, ô Allah, notre Seigneur, et à Toi la louange. Ô Allah, pardonne-moi. »
(Subhânak Allâhumma Rabbanâ wa Bihamdika AIlâhumma Ghfirlî)

8- Puis, on se redresse de l’inclinaison, et on lève les mains au niveau des épaules ou des oreilles, en disant :

( سَمِعَ اللهُ لِمَنْ حَمِدَه )

« Allah a entendu celui qui L’a loué. » (Samic-Allâhu liman Hamidah) que la personne mène la prière (en groupe), ou bien qu’elle prie derrière un imam.
Après s’être redressé, on dit :

(رَبَّنَا وَلَكَ الحَمْدُ حَمْداً كَثيراً طَيِّباً مُبَارَكاً فِيهِ, مِلءُ السَّمَاوَاتِ وَمِلءُ الأَرْضِ وَمِلءُ مَا بَينَهُمَا وَمِلءُ مَا شِئْتَ مِن شَيءٍ بَعْد.. )

« Notre Seigneur, à Toi la louange, une louange abondante, pure et bénie, qui remplit les cieux et la terre et ce qu’il y a entre les deux, et qui remplit tout ce que Tu voudras au-delà de cela... »
(Rabbanâ wa lakal-Hamd Hamdan Kathîran Tayyiban Mubârakan fîh, Mil’us-Samâwât wa Mil’ul-‘Ardh wa Mil’u mâ baynahumâ wa Mil’u mâ Shi’ta min Shay’in bacd…)
C’est bien si l’on rajoute après cela :

)أَهْلُ الثَّنَاءِ والمجَدِ أَحَقُّ مَا قَالَ العَبْدُ وَكُلُّنَا لَكَ عَبْدٌ اللَّهُمَّ لاَ مَانِعَ لِمَا أَعْطَيْتَ وَلاَ مُعْطِيَ لمَِا مَنَعْتَ وَلاَ يَنْفَعُ ذَا الجَدِّ مِنْكَ الجَدّ (

« Tu es Digne d’éloges et de grandeur, c’est la parole la plus véridique que le serviteur puisse dire et nous sommes tous Tes serviteurs. Nul ne peut retenir ce que Tu as donné et nul ne peut donner ce que Tu as retenu. Le fortuné ne trouve dans sa fortune aucune protection contre Toi »[5] car il est prouvé dans certains hadiths authentiques que le Prophète (e) l’a dit.
Par contre, si l’on prie derrière l’imam, on dit en se relevant [de l’inclinaison] :

)رَبَّنَا وَلَكَ الحَمْد (

(Rabbanâ wa lakal-Hamd)

… puis, tout ce qui a été mentionné ci-dessus.
Il est recommandé que l’imam et la per­sonne qui prie derrière lui placent [à nouveau] les mains sur la poitrine, comme ils l’ont fait en position debout, avant l’inclination, selon la pratique du Prophète (e) confirmée dans le hadith de Wâ’il ibn Hujr et Sahl ibn Sacd - qu’Allah les agrée.

9- Puis, on se prosterne en prononçant le Takbîr, en posant les genoux au sol avant les mains, si on y arrive ; mais si cela pose problème, on peut poser les mains avant les genoux. Les doigts des mains et des pieds sont dirigés vers la Qiblah ; les doigts des mains sont joints entre eux. On repose sur les sept membres suivants : le front et le nez, les (deux) mains, les (deux) genoux, la plante des (deux) pieds –les orteils repliés. On dit alors :

( سُبْحَانَ رَبيَ الأَعلَى )

(Subhâna Rabbiy-al-Aclâ)

« Gloire et pureté à mon Seigneur le Très Haut » … trois fois ou plus.
Il est recom­mandé de dire après cela également :

)سُبْحَانَكَ اللَّهُمَّ رَبَّنَا وَبحَمْدِكَ اللَّهُمَّ اغْفِرْ لي(

« Gloire et pureté à Toi, ô Allah, notre Seigneur, et à Toi la louange. Ô Allah, pardonne-moi. »

(Subhânak Allâhumma Rabbanâ wa Bihamdika AIlâhumma Ghfirlî)
On s’efforce de faire le plus d’invo­cations possible car le Prophète (e) a dit :

)أَمَّا الرُّكُوعُ فَعَظِّمُوا فِيهِ الرَّبَ وَأَمَّا السُّجُودُ فَاجْتَهِدُوا في الدُّعَاءِ فَقَمَن أَنْ يُسْتَجَابُ لَكُم(

« Dans l’inclinaison, proclamez la grandeur du Seigneur ; quant à la prosternation, faites dans cette posture beaucoup d’invocations, car elles sont plus à même d’être acceptées par Allah. »[6] … Et il a dit aussi :

)أَقْرَبُ مَا يَكُون العَبْدُ مِن رَبِّهِ وَهوَ سَاجِدٌ فَأَكْثِرُوا الدُّعَاء(

« La position dans laquelle le serviteur se trouve le plus proche de son Seigneur est lorsqu’il est prosterné. Faites donc le plus d’invo­cations possible [dans cette posture]. »[7]
On demande à Allah, le bien de ce bas-monde et de l’au-delà, pour soi-même et les autres musulmans, que la prière que l’on accomplit soit une prière obligatoire ou suré­rogatoire. On écarte les coudes de ses côtes, le ventre de ses cuisses, et les cuisses de ses mollets. On lève les avant-bras au-dessus du sol, selon la parole du Prophète (e) :

)وَاعْتَدِلُوا في السُّجُودِ وَلاَ يَبْسُطُ أَحَدُكُم ذِرَاعَيهِ انْبِسَاط الكَلْب(

« Et restez en prosternation sans bouger, et n’allongez pas vos avant-bras comme le fait le chien. »[8]

10- On relève ensuite la tête en pro­nonçant le Takbîr, on étend son pied gauche sur le sol (sous soi) de manière à s’asseoir dessus, [la jambe droite repliée], le pied droit relevé, et on pose les mains sur les cuisses et les genoux. On dit alors :

)رَبِّ اغْفِرْ لي رَبِّ اغْفِرْ لي رَبِّ اغْفِرْ لي اللَّهُمَّ اغْفِرْ لي وَارْحَمْني وَارْزُقْني وَعَافِني وَاهْدِني واجْبُرْني(

« Seigneur, pardonne-moi, Seigneur, pardonne-moi, Seigneur, pardonne-moi. Ô Seigneur, pardonne-moi, accorde-moi Ta misé­ricorde ; accorde-moi ma subsistance et le salut, guide-moi et panse mes blessures. »
(Rabbi Ghfirlî, Rabbi Ghfirlî, Rabbi Ghfirlî, Allâhumma Ghfirlî wa-Rhamnî, wa-Rzuqnî wa cÂfinî wa-Hdinî wa-Jburnî.)
On marque une pause de manière à ce que toutes les vertèbres reprennent leur place, comme on l’a fait en se relevant de l’incli­naison, car le Prophète marquait une longue pause, après l’inclination et entre les deux proster­nations.

11- On se prosterne ensuite pour la deuxième fois en prononçant le Takbîr, et on fait la même chose que ce que l’on a fait la première fois.

12- On relève la tête en prononçant le Takbîr, et on s’assied comme on l’a fait entre les deux proster­nations, mais un moment très court. Cette courte pause s’appelle la position du repos (Jalsatu-l-‘Istirâhah) et il est recommandé de la faire, selon l’avis le plus correct des savants. Si on ne la fait pas, il n’y pas de mal. On ne prononce dans cette posture aucune formule de rappel, ni d’invocation.
On se lève ensuite pour la deuxième unité de prière (Rakcah), en s’appuyant sur ses genoux, et si cela cause une difficulté, on peut s’appuyer avec ses mains sur le sol. On lit la sourate Al-Fâtihah et (une sourate ou un passage) du Coran, après cela, comme on l’a fait dans la première Rakcah ; ensuite, on procède de la même manière que dans la première Rakcah.
[Remarque]
Il n’est pas autorisé à celui qui prie derrière l’imam de le précéder, car le Prophète a mis en garde sa commu­nauté contre cela. De même, il est détestable de faire les mouvements en même temps que lui ; la tradition du Prophète (As-Sunnah) veut que celui qui prie derrière l’imam fasse les mouvements après lui, sans tarder, juste après qu’il ait terminé de prononcer [le Takbîr], selon la parole du Prophète (e) :

)إِنَّمَا جُعِلَ الإِمَامُ لِيُؤْتَمَّ بِهِ فَلاَ تَخْتَلِفُوا عَلَيْهِ فَإِذا كَبَّرَ فَكَبِّرُوا وَإِذَا رَكَعَ فَارْكَعُوا. إِذَا قَالَ سَمِعَ اللهُ لِمَنْ حَمِدَهُ فَقُولُوا رَبَّنَا وَلَكَ الحَمْدُ وَإِذَا سَجَدَ فَاسجُدُوا(

« L’imam a été désigné pour être suivi ; donc ne le précédez pas, et ne tardez pas à suivre ses mouvements. S’il dit « Allâhu ‘Akbar », dites « Allâhu ‘Akbar » (après lui) ; s’il s’incline, inclinez-vous (après lui) ; s’il dit « Allah a entendu celui qui L’a louangé », dites « Ô Seigneur, à Toi la louange » ; et lorsqu’il se prosterne, prosternez-vous (après lui). »[9]

13- Si la prière comporte deux unités de prière, comme le Fajr, la prière du Vendredi ou de l’Aïd, on s’assied après avoir relevé la tête de la deuxième prosternation, le pied droit relevé, en étendant le pied gauche sur le sol (sous soi). On pose la main droite sur la cuisse droite, en serrant le poing sauf l’index que l’on pointe vers l’avant, lorsque l’on mentionne le nom d’Allah, dans la formule du Tawhîd et les invocations. On peut aussi garder l’annu­laire et l’auriculaire de la main droite pliés, former une boucle avec le pouce et le majeur et pointer son index vers l’avant. Ces deux manières ont été rapportées, et le mieux est de faire parfois ceci, parfois cela. La main gauche est posée sur la cuisse et le genou gauches.
On lit alors la formule de l’attestation (at-Tachahhud) :

)التَّحِيَّاتُ للهِ وَالصَّلَواتُ الطَّيبَاتُ السَّلامُ عَلَيْكَ أَيُّهَا النَّبيُّ وَرَحْمَةُ اللهِ وَبَرَكَاتُهُ السَّلامُ عَلَينَا وَعَلَى عبَادِ اللهِ الصَّالِحِينَ أَشْهَدُ أَنْ لاَ إِلَهَ إِلاَّ اللهُ وَأَشْهَدُ أَنَّ مُحَمَّداً عَبْدُهُ وَرَسُولُه(

« Les salutations sont pour Allah, ainsi que les prières et les bonnes œuvres. Que le salut soit sur toi, ô Prophète, ainsi que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions. Que le salut soit sur nous et sur les serviteurs vertueux d’Allah. J’atteste qu’il n’y pas de divinité [digne d’adoration] en dehors d’Allah, et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Son messager. »
(At-Tahiyyâtu Lilâhi was-Salâwâtu wat-Tayyibâtu, as-Salâmu calayka Ayyuhan-Nabiyyu wa Rahmatu-Llâhi wa Barakâtuhu, as-Salâmu cAlayna wa calâ-cIbâdillâh is-Sâlihîna, Ash-hadu an lâ Ilâha Illallâhu wa ash-Hadu anna Muhammadan cAbduhu wa Rassûluh.)
Puis, on dit :

)اللَّهُمَّ صَلِّ عَلَى مُحَمَّدٍ وَعَلَى آَلِ مُحَمَّدٍ كَمَا صَلَيْتَ عَلى إبْرَاهيمَ وَعَلَى آَل إبْرَاهيمَ إِنَّكَ حَمِيدٌ مَجِيدٌ وَبَارِكْ عَلَى مُحَمَّدٍ وَعَلَى آَلِ مُحَمَّدٍ كَمَا بَارَكْتَ عَلَى إبْرَاهيمَ وَآَلِ إبْرَاهيمَ إِنَّكَ حَمِيدٌ مَجِيد(

« Ô Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad comme Tu as prié sur Ibrâhîm et sur la famille d’Ibrâhîm, Tu es certes Digne de louange et de glorification. Ô Seigneur, accorde Tes bénédictions à Muhammad et à la famille de Muhammad comme Tu as accordé Tes bénédictions à Ibrâhîm et à la famille d’Ibrâhîm, Tu es certes Digne de louange et de glorifi­cation. »[10]
(Allâhumma Salli cala Muhammadin wa cala Âli Muhammadin, kama Sallayta cala Ibrâhîma wa cala Âli Ibrâhîma, Innaka Hamîdun Majîd. wa Bârik cala Muhammadin wa cala Âli Muhammadin, kama Bârakta cala Ibrâhîma wa cala Âli Ibrâhîma, Innaka Hamîdun Majîd.)
Ensuite, on invoque Allah contre quatre choses :

)اللَّهُمَّ إِنِّي أَعُوذُ بِكَ مِنْ عَذَابِ جَهَنَّم وَمِنْ عَذَابِ القَبْرِ وَمِنْ فِتْنَةِ المحَيْا وَالمَمَات وَمِنْ فِتْنَةِ المَسِيحِ الدَّجَّال(

« Ô Seigneur, je cherche refuge auprès de Toi contre le châtiment de l’enfer, le châtiment de la tombe, l’épreuve de la vie et de la mort et l’épreuve du Faux Messie. »
(Allâhumma innî Acûdhu Bika min cAdhâbi Jahannami wa min cAdhâb il-Qabri wa min Fitnat il-Mahyâ wal-Mamât, wa min Fitnat il-Massîh id-Dajjâl.)
On demande ensuite à Allah ce que l’on veut comme bienfait ici-bas ou dans l’au-delà ; c’est bien de faire des invocations en faveur de ses parents, ou d’autres musul­mans. Ceci se fait, aussi bien dans une prière obligatoire que surérogatoire, car la parole du Prophète (e), dans le hadith rapporté par Ibn Mascûd décrivant ce que faisait le Prophète dans le Tachahhud, est générale :

)ثُمَّ لَيَتَخَيِّرُ مِن الدُّعَاءِ أَعْجَبُهُ إلَيْهِ فَيَدْعو(

« Ensuite, qu’il choisisse parmi les invocations ce qui lui plaît, et qu’il invoque. »
Dans une autre version :

)ثُمَّ لَيَخْتَر مِنَ المَسْأَلَةِ مَا شَاء(

« Ensuite, qu’il demande ce qu’il veut… » et cela englobe tout ce qui peut être bénéfique au serviteur ici-bas et dans l’au-delà.
Puis, on salue [en tournant la tête] vers la droite et vers la gauche, en disant :

( السَّلامُ عَلَيْكُم وَرَحمَةُ الله.. السَّلامُ عَلَيْكُم وَرَحمَةُ الله)

« Que le salut et la miséricorde d’Allah soient sur vous… Que le salut et la miséricorde d’Allah soient sur vous. »
(As-Salâmu cAlaykum wa Rahmatullâh,
as-Salâmu cAlaykum wa Rahmatullâh)

14- Si la prière comporte trois unités de prière, comme le Maghrib, ou quatre, comme le Zhuhr, l’Asr, ou l’Ishâ’, on récite le Tachahhud mentionné précédemment, la prière sur le Prophète, puis on se lève en s’appuyant sur ses genoux ; [une fois debout,] on lève les mains à hauteur des épaules en disant :

)اللهُ أَكْبَر (

« Allah est le Plus Grand. »
(Allâhu Akbar)

On met les mains sur la poitrine, comme décrit précédemment, et on lit la sourate Al-Fâtihah seulement. Il n’y a pas de mal, au cours de la prière du Zhuhr, à réciter de temps en temps, en plus de la Fâtihah, dans la troisième et la quatrième Rakcah, un passage du Coran, selon le hadith authentique rapporté par Abû Sacîd – qu’Allah l’agrée.
Puis, on récite le Tachahhud après la troisième Rakcah du Maghrib, ou après la quatrième, pour le Zhuhr, l’Asr, ou l’Ishâ’ ; on récite aussi la prière sur le Prophète (e), on cherche refuge auprès d’Allah contre le châtiment de l’enfer, le châtiment de la tombe, l’épreuve de la vie et de la mort, et l’épreuve du Faux Messie ; et enfin, on fait beau­­coup d’invocations.
Parmi les invocations permises à ce moment-là, on peut citer :

)رَبَّنَا آتِنَا فِي الدُّنْيَا حَسَنَةً وَفِي الآخِرَةِ حَسَنَةً وَقِنَا عَذَابَ النَّارِ (

« Seigneur ! Accorde nous belle part ici-bas, et belle part aussi dans l’au-delà, et protège-nous du châtiment du Feu ! »[11]
(Rabbanâ Âtina fid-Duniya Hassanatan wa fil-Âkhirati Hassanatan wa Qinâ ‘Adhaban-Nâr)
… comme l’a rapporté Anas – qu’Allah l’agrée – qui a dit :

)كَانَ أَكْثَرُ دُعَاءِ النَّبيِ صَلَّى الله عَلَيْهِ وَسَلَّم رَبَّنَا آتِنَا فِي الدُّنْيَا حَسَنَةً وَفِي الآخِرَةِ حَسَنَةً وَقِنَا عَذَابَ النَّارِ(
« L’invocation que le Prophète (e) récitait le plus est : « Ô Seigneur, accorde-nous un bienfait ici-bas, et un bienfait dans l’au-delà, et protège-nous du châtiment de l’enfer. »
Puis, on s’assied comme on l’a décrit pour la prière de deux Rakcah, sauf que l’on passe sa jambe gauche sous la jambe droite, on s’assied sur le sol, le pied droit relevé, comme le confirme le hadith d’Abû Humayd.
Puis, on salue [en tournant la tête] vers la droite et vers la gauche, en disant :

( السَّلامُ عَلَيْكُم وَرَحمَةُ الله.. السَّلامُ عَلَيْكُم وَرَحمَةُ الله)

« Que le salut et la miséricorde d’Allah soient sur vous… Que le salut et la miséricorde d’Allah soient sur vous. »

(As-Salâmu cAlaykum wa Rahmatullâh,
as-Salâmu cAlaykum wa Rahmatullâh)






[1] Rapporté par Al-Bukhârî.
[2] La Table Servie, verset 6.
[3] Rapporté par Muslim dans son recueil authentique.
[4] Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim, selon Abû Hurayra – qu’Allah l’agrée.
[5] Rapporté par Muslim.
[6]Rapporté par Muslim.
[7] Rapporté par Muslim.
[8] Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
[9] Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
[10] Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim
[11] La Vache, v. 201.

http://sounna.over-blog.org/
« Je n’ai pas laissé une chose qui vous éloigne du Feu sans vous en avoir parlé. » (At-Tabarani).
« Je vous ai laissé sur une voie claire, de nuit comme de jour, ne s’en écarte après moi qu’un homme voué à la perte. » (Ahmad)
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Re: le tachahoud

Message 20 Octobre 2010, 08:34

merci frère!!
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